Films réalisés par Mairieconseils (Caisse des dépôts) avec la collaboration de l’IFORE.
Le Pays des Mauges
Rural et industriel à la fois, le pays des Mauges, en Maine-et-Loire, regroupe 71 communes et 108 000 habitants. Depuis quelques années, il s’est lancé résolument dans la voie du développement durable. Dans son paysage dense et bocager, les haies se donnent une vocation de stockage de carbone, les panneaux solaires deviennent de plus en plus partie intégrante des constructions, et l’éolien s’intègre progressivement par bouquets selon un schéma de développement et d’intégration paysagère.
Très marqué par son histoire, ce pays a subi de plein fouet la crise du textile et de la chaussure. La volonté de rebondir est inscrite dans la mentalité des habitants et des industriels qui veulent toujours aller plus loin.
C’est une conférence sur le réchauffement climatique qui interpelle les élus en 2000. De là est né un groupe de travail qui a mis au point les rencontres « Territoire et effet de serre » organisées depuis tous les deux ans. Les élus se sont investis d’une mission pédagogique par des actions exemplaires. Certains ont inscrit dans leurs statuts la promotion d’actions en faveur des énergies renouvelables et les actions d’installation proprement dites. De plus en plus, tout projet est pensé dès le départ avec sa dimension énergétique.
Le Pays de Haute-Mayenne
Réseaux de chaleur alimentés en bois, construction HQE, panneaux solaires, politique communale d’économie d’énergie, le pays de Haute Mayenne est le théâtre de multiples initiatives de particuliers et de collectivités pour préserver la planète et lutter contre l’effet de serre.
Ces dernières années, la dynamique s’est engagée d’un bout à l’autre de ce territoire qui compte 102 communes et 90 800 habitants. Les origines de la prise de conscience sont doubles : elles proviennent d’abord des habitants eux-mêmes, fédérés dans la lutte contre un centre d’enfouissement de déchets nucléaires, et aujourd’hui contre le passage d’une ligne à très haute tension.
Avec le temps, du « contre l’énergie nucléaire » est né le « pour l’énergie renouvelable ». Une volonté relayée par le conseil de développement où siègent des représentants de la société civile qui ont bousculé les habitudes des élus. En voyage d’études en octobre 2003 à Fribourg en Allemagne, laboratoire du développement durable, ils se sont découverts une vocation en faveur des énergies renouvelables.
La charte de pays a donné le ton, et la signature d’un contrat ATEnEE a permis d’organiser l’animation des multiples initiatives.